Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 5 avril 2018, 17-10.466, Inédit
Dans cet arrêt, M.X a été autorisé à exploiter une activité de location de bateaux dans le bassin du jardin du Luxembourg ; qu’après avoir informé, la questure du Sénat de sa décision de vendre sa flotte de voiliers à M. Y… et de cesser de travailler en qualité de concessionnaire, M. X… a, par lettre certifié vendre à M. Y… une « concession constituée de quarante-six voiliers et d’une charrette de transport, un aval et l’autorisation du Sénat pour que le repreneur puisse travailler en exclusivité sur le jardin du Luxembourg » qu’autorisé par arrêté à exploiter la location de bateaux pour une durée de cinq ans, M. Y… a refusé de verser le prix indiqué par M. X… qui, après mise en demeure, l’a assigné en régularisation et paiement de la vente d’un fonds de commerce et, subsidiairement, en paiement d’un droit de présentation.
La Cour d’appel ayant retenu souverainement que M. X… ne justifiait pas d’une clientèle propre dès lors qu’ il ne pouvait exercer son activité que pendant les horaires d’ouverture du jardin et s’en trouvait privé en cas de fermeture,