Cour de cassation, civile, Chambre commerciale, 6 novembre 2012, 11-26.582, Inédit
Dans cet arrêt rendu par la chambre commerciale de la Cour de cassation, en date du 6 novembre 2012 (n° 11-26.582), les juges ont pu rejeter le pourvoi formé contre l’arrêt d’appel, qui avait jugé que la lettre d’intention ne constituait qu’un accord de principe, qui n’avait pas transféré la propriété des parts sociales litigieuses.
En effet, M. et Mme X… ont cédé à la société Baudry Dutour l’intégralité des parts représentant le capital de la société civile d’exploitation agricole du Château de la Grille (la société civile) ; que la société du Roi Albert, qui avait adressé à M. X…, lequel y avait apposé sa signature par lequel elle exposait à ce dernier son « intention d’acquisition de l’intégralité des parts composant le capital » de la société civile, faisant valoir qu’elle était devenue, par l’effet de cet acte, propriétaire des parts ultérieurement cédées à la société Baudry Dutour, a fait assigner cette dernière ainsi que la société civile et M. et Mme X…
La société du Roi Albert faisant grief à l’arrêt d’avoir rejeté sa demande de dommages-intérêts pour rupture abusive de pourparlers alors selon le moyen, qu’en jugeant que les époux X… avaient pu contracter sans mauvaise foi avec la société Baudry Dutour dès lors que le pacte d’exclusivité et le droit de préférence au bénéfice de la société du Roi Albert étaient devenus sans objet, faute de réalisation sans répondre aux conclusions par lesquelles la société du Roi Albert faisait valoir que M. X… avait en réalité poursuivi des négociations avec la société Baudry-Dutour avant cette date,