Conseil de Prud’hommes de Meaux, jugement du 23 juillet 2021
Madame X. a été embauchée par la société Euro Disney suivant contrat à durée indéterminée en date du 17 février 1 992 en qualité d’agent administratif confirmé.
Depuis le 1er octobre 2020, Madame X. était employée au poste d’assistante de communication.
Par courrier remis en mains propres le 23 mars 2018, Madame X. a été convoquée à un entretien préalable à un licenciement qui s’est tenu le 5 avril 2018. Par lettre recommandée avec accusé réception en date du 17 avril 2018, elle a été licenciée pour cause réelle et sérieuse avec dispense d’exécuter son préavis contractuel.
Contestant son licenciement, Madame X. a saisi le Conseil des prud’hommes de Meaux par requête en date du 20 septembre 2018.
Les parties ont été convoquées à l’audience du bureau de conciliation et d’orientation du 17 janvier 2019, à la suite de laquelle, le Président du Conseil de Prud’hommes a ordonné le changement de la section Encadrement, au profit de la section Activités Diverses et a renvoyé l’affaire à l’audience de mise en état plusieurs fois et ce n’est que le 22 octobre 2020 à l’issue de laquelle, faute de conciliation, la clôture a été ordonnée et les parties convoquées en bureau de jugement à l’audience du 18 janvier 2021 date à laquelle l’affaire a été plaidée et mise en délibéré au 12 avril 2021.
A l’audience. Madame X. représentée par son conseil demande au tribunal, sous le bénéfice de l’exécution provisoire, de sanctionner Euro Disney ainsi que le versement de 36 mois de salaires.