Par Equilex-France

La régularisation des étrangers en situation irrégulière prend un nouveau tournant avec la circulaire de Valls. Cette circulaire concernant la régularisation des étrangers sans papiers n’a pas force de loi. Il s’agit plutôt d’instructions données aux préfectures quand à l’appréciation des demandes de régularisation formées par les étrangers sans papiers. Dès lors, même si les critères de la circulaire sont remplis par l’étranger sans papiers qui présente sa demande de régularisation en préfecture, l’obtention d’un titre de séjour n’est pas un droit automatique.

Vous êtes sans-papiers et vous remplissez les conditions pour déposer un dossier de régularisation par le travail à la préfecture ? Voici des conseils pour préparer votre dossier.

La régularisation par le travail est définie par l’article L435-1 du CESEDA et la Circulaire Valls donne des précisions sur les conditions à remplir pour la demander. En effet, Certaines personnes sans papiers réussissent à trouver un employeur. Si certaines conditions sont réunies, l’étranger peut déposer une demande d’admission exceptionnelle au séjour en raison de sa bonne insertion professionnelle. La circulaire de Manuel Valls du 28 novembre 2012, relative à la régularisation des sans papiers, prévoit plusieurs critères que le Préfet examinera.

À propos de la Circulaire Valls

La circulaire Valls est un document proposé par le ministère de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, au conseil des ministres du 28 novembre 2012 dans le but d’apporter quelques précisions à l’article L313-14 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) plus particulièrement aux conditions d’examen des demandes d’admission au séjour déposées par des ressortissants étrangers en situation irrégulière.

La circulaire Valls donne des indications aux préfets quant au traitement des demandes déposées par les étrangers se trouvant sur le territoire français sans papiers et prévoit un certain nombre de situations :

– les demandes de régularisation par le travail

– les étrangers parents d’enfants scolarisés

– les conjoints d’étrangers en situation régulière

– les étrangers entrés en France mineurs et devenus majeurs

– les étrangers justifiant d’une résidence d’au moins 10 ans en France

– tout étranger en situation irrégulière n’entrant pas dans les catégories indiquées ci-dessus.

En pratique, les demandes de régularisation par le travail sont les demandes de régularisation les plus nombreuses qui sont déposées en préfecture. La circulaire Valls en prévoit plusieurs cas de figure concernant la régularisation des étrangers en situation irrégulière, par le travail :

  • Régularisation par le travail d’étrangers sans papiers après 3 ans de présence en France :

Selon la circulaire Valls, l’étranger devra justifier d’une activité professionnelle en France d’au moins 24 mois, dont 8 mois consécutifs ou non, dans les 12 derniers mois précédant le dépôt de la demande.

  • Régularisation par le travail d’étrangers sans papiers après 5 ans de séjour en France :

Selon la circulaire Valls l’étranger devra justifier d’une activité professionnelle en France, soit d’au moins 8 mois sur les 24 derniers mois, soit de 30 mois consécutifs ou non sur les 5 dernières années.

  • régularisation d’étranger sans papiers après 7 ans de séjour en France :

La circulaire Valls estime qu’une durée de présence en France de 7 ans ou plus caractérise une durée particulièrement significative de présence sur le territoire justifiant de conditions plus souples lors de la demande de titre de séjour. Ainsi, l’étranger présent en France depuis au moins 7 ans devra justifier d’une activité professionnelle de « seulement  » 12 mois consécutifs ou non sur les trois dernières années et ce, alors même qu’au moment de la demande de régularisation en préfecture il ne présente ni contrat de travail en cours, ni promesse d’embauche.

  • Les étrangers sans papiers employés à domicile :

La circulaire Valls précise que les étrangers employés à domicile qui peuvent justifier d’une durée de séjour qui ne peut être qu’exceptionnellement inférieure à 5 ans sur le territoire français et qui justifient d’une ancienneté dans le travail en principe d’au moins 2 ans, peuvent solliciter leur admission exceptionnelle au séjour alors même qu’ils ne disposent pas d’une rémunération au moins égale au salaire minimum.

  • Les étrangers sans papiers exerçant une activité en tant qu’intérimaires :

L’étranger devra attester d’une durée de séjour d’au moins 5 ans en France. L’étranger devra justifier avec des bulletins de salaire d’une activité salariée sur les 2 dernières années, équivalant au total à au moins 12 SMIC mensuels et comportant au moins 910 heures de travail dans l’intérim. Le nombre d’heures effectuées dans l’entreprise de travail temporaire (ETT) associé à la demande devra au moins atteindre 310 heures, le complément à 910 heures ayant pu être effectué dans d’autres entreprises. La demande d’autorisation de travail doit prévoir une durée minimale d’emploi de douze mois, sous la forme :

– soit d’un CDI ou un CDD d’au moins 12 mois établi par l’entreprise utilisatrice ;

– soit de l’engagement d’une entreprise de travail temporaire (ETT) à fournir un volume de travail garantissant un cumul de missions de 8 mois de travail sur les 12 prochains mois, y compris par des contrats de mission-formation. Dans ces conditions, la préfecture pourra délivrer une carte de séjour temporaire salarié.

  • Les étrangers sans papiers qui participent à une activité d’économie solidaire:

Il s’agit des étrangers qui participent à une activité d’économie solidaire portée par un organisme agréé au niveau national par l’Etat et régi par les dispositions de l’article L. 265-1 du code de l’action sociale et des familles. L’étranger concerné doit exercer une activité au sein de cet organisme dans les conditions prévues au deuxième alinéa de cet article. S’il peut faire valoir un contrat de travail ou une promesse d’embauche, qui seront visés par le service de la main d’œuvre étrangère sans que lui soit opposée la situation de l’emploi, la préfecture pourra lui délivrer une carte de séjour temporaire salarié ou travailleur temporaire.

 

De manière générale, la circulaire Valls s’adresse aux sans-papiers en fonction de leur durée de présence sur le territoire Français.

Comment se faire régulariser par le travail ?

Un travailleur étranger en situation irrégulière sur le territoire français peut obtenir un titre de séjour, une carte de séjour salarié ou travailleur temporaire couvert par l’article L313-14 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). La régularisation a notamment lieu lorsque l’employeur décide d’embaucher une personne étrangère sans papiers.

En application des dispositions du CESEDA, les demandes d’admission exceptionnelle au séjour au titre du travail seront favorablement appréciées, dès lors que l’étranger justifie :

  • Être titulaire d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche ;
  • Vivre en France depuis au moins 5 ans, sauf exception ;
  • Justifier d’une ancienneté de travail de 8 mois sur les 2 dernières années ou de 30 mois sur les 5 dernières années ;
  • Parler le français.
  • Ne représenter ni une menace pour l’ordre public, ni vivre en situation de polygamie en France.

La procédure se fait en ligne sur le site : https://administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr/particuliers/#/

Le dossier de demande sera examiné par la DREETS (Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités). Cette dernière examine les dossiers de demande suivant les cinq critères de la liste suivante :

  • L’adéquation entre les qualifications/l’expérience du demandeur et la nature de l’emploi ;
  • Le respect du droit du travail et social par l’employeur ;
  • Le respect des règles d’exercice pour les professions réglementées ;
  • Les conditions d’emploi du demandeur : les CDI sont privilégiés aux CDD ;
  • Le salaire du demandeur qui doit respecter la législation française (SMIC).

Pour faire votre demande de titre de séjour par le travail, plusieurs démarches sont à effectuer, notamment :

  • Compléter le formulaire Cerfa n°15186 (formulaire d’admission exceptionnelle au séjour par le travail) ;
  • Compléter des informations s’agissant du poste que vous occupez ;
  • Compléter des informations s’agissant de l’employeur.

Une fois votre demande de régularisation séjour par le travail déposé, plusieurs critères sont pris en compte dans le cadre de l’examen de votre dossier.

Ces critères reposent notamment sur votre situation professionnelle en France :

  • Le respect des obligations légales de l’employeur ;
  • S’il s’agit d’une profession réglementée, l’employeur doit respecter les règles de son exercice ;
  • Le salaire mensuel doit être au moins égal au Smic (1554,58€ brut) ou au salaire de référence présent dans la convention collective.

Suite à l’examen du dossier

Après la constitution du dossier, l’employé en situation irrégulière doit en faire le dépôt auprès de la préfecture de son lieu de domicile. La préfecture examine le dossier et vérifie la réalité du contrat de travail ou de la promesse d’embauche et délivre, soit une carte de séjour « travailleur temporaire » valable uniquement pour la durée de votre contrat de travail (CDD) ou soit une carte de séjour « salarié » qui sera valable pour 1 an et qui sera renouvelable (CDI).

En l’absence de réponse de l’administration dans un délai de 4 mois suivant le dépôt de la demande, celle-ci est présumée avoir été rejetée. Vous pouvez alors former dans un délai de 2 mois à compter de ce refus un recours administratif (recours gracieux devant le préfet et/ou recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur) ou un recours contentieux devant le tribunal administratif.

Dans pareilles circonstances, vous pouvez prendre contact avec un avocat spécialisé en droit des étrangers pour vous l’expliquer et pour s’occuper de votre défense devant le tribunal administratif. Equilex France vous aidera à en trouver un avocat.

En somme, les régularisations des sans-papiers en France sont conditionnées par plusieurs critères. Selon votre situation professionnelle, l’administration française peut vous refuser la délivrance d’un titre de séjour. Alors, pour augmenter les chances que votre demande de régularisation par le travail aboutisse, il est fortement conseillé de constituer un dossier de demande solide.

Equilex-France vous assiste dans cette procédure en vous mettant en relation avec des avocats spécialisés en droit des étrangers dans le but de préparer avec vous le dossier de demande de régularisation afin d’optimiser vos chances.

 

Nous sommes à Paris, ouverts du lundi au vendredi (9.00 – 20.00). Vous pouvez nous joindre par mail contact@equilex-france.fr , par téléphone 01 75 43 42 46 ou via notre formulaire de contact https://www.equilex-france.com/contact/.

Une personne en situation irrégulière (communément appelée  » sans-papiers « ) bénéficie d’un certain nombre de droits fondamentaux, en rapport avec sa liberté individuelle, comme le droit à l’assistance sociale, l’accès aux soins médicaux, ou encore le droit de se marier. En effet, ces droits font partie des droits humains et universels. Leur application ne connaît pas de limites. Le droit de se marier quant à lui est rattaché à la liberté individuelle. En France, il est possible de se marier même lorsqu’on est sans papier. Toutefois, ce type de mariage est régi par des règles propres. En effet, il faut respecter plusieurs conditions. De plus, le maire peut saisir le Parquet pour enquête sur la véracité de l’union (mariage blanc). Vous êtes sur le point de vous marier avec une personne en situation irrégulière ? 

Dans cet article, nous allons vous expliquer tout ce que vous devez savoir sur le mariage avec un étranger sans papier.

Le terme sans-papiers désigne toute personne étrangère vivant en France sans titre de séjour. Le droit au mariage avec un sans-papiers est prévu par l’article 12 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et du citoyen (CEDH), dont la France est signataire. 

Cet article dispose qu’ « à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l’exercice de ce droit ». De même qu’au niveau interne, la loi française n’interdit pas le mariage aux personnes en situation irrégulière, car cela relève de la liberté individuelle de chacun. C’est ainsi que l’article 9 de la loi n°81-973 du 29 octobre 1981 confirme qu’une personne en situation irrégulière peut se marier en France et qu’aucune condition de régularité de séjour ne peut être exigée pour cela.

Toute personne a donc le droit de se marier, quelle que soit sa situation administrative, sa religion, sa couleur de peau, etc. Le fait qu’un étranger soit en situation irrégulière ne fait pas obstacle au mariage de l’intéressé. 

Il n’y a aucune particularité au niveau de la procédure. En effet, les démarches à effectuer pour un mariage avec un étranger sans papier sont les mêmes que pour tout autre mariage. Vous devrez vous rendre à la mairie de votre lieu de résidence pour déposer votre dossier de mariage. Vous devrez également vous présenter ensemble à l’entretien préalable obligatoire avec l’officier d’état civil. Seulement, la différence réside dans le risque que l’officier d’état civil (le maire) soumette le projet de mariage au Procureur de la République. Dans les 15 jours suivant sa saisine, le parquet peut ensuite, soit laisser procéder au mariage, soit s’opposer au mariage, soit suspendre le mariage durant deux mois maximum, le temps que des indices soient vérifiés (interrogation des époux, des voisins, amis, etc). Si le procureur s’oppose au mariage, le couple peut encore saisir le président du tribunal judiciaire (ex-tribunal de grande instance) pour démontrer la sincérité de leur union. Celui-ci statue dans les 10 jours. Un recours en appel est également possible.

Si vous êtes dans une telle situation, faites-vous assister d’un avocat, qui vous conseillera au mieux.

Les conditions et les pièces à fournir 

Pour que le mariage soit possible, il faut que la personne étrangère en situation irrégulière remplisse les conditions de la liste suivante : 

  • Être célibataire : la loi française interdit la polygamie ; 
  • Faire preuve d’un consentement sincère et sérieux. Il va de soi qu’un consentement acquis par les menaces et la violence n’est pas valable.

Concernant les documents nécessaires pour un mariage avec un étranger sans papier, il vous faut : 

  • Une copie intégrale de votre acte de naissance ; 
  • Une pièce d’identité (passeport, carte d’identité, permis de conduire) ; 
  • La liste des témoins ; 
  • Un justificatif de domicile ; 
  • En cas de contrat de mariage : un certificat de notaire ; Si le couple a eu des enfants : une copie de l’acte de naissance ; 
  • Si l’un des futurs époux est encore mineur : une attestation de consentement ; 
  • En cas de remariage : un acte de décès du conjoint décédé ou un acte de divorce.

Le sort du dépôt de la demande

Dans le cadre de la lutte contre les mariages blancs, la France a mis quelques obstacles aux mariages des sans-papiers. La demande de mariage est remise à la mairie, cette dernière n’a pas le pouvoir de refuser la célébration du mariage si toutes les pièces sont déposées. Toutefois, en cas de refus d’enregistrement du dossier, il faudra alerter le Préfet, ainsi que le Procureur de la République, qui examinera le dossier et émettra sa décision après 15 jours. 

En tout état de cause, l’officier de l’état civil pourrait auditionner les futurs époux, conjointement ou séparément et peut, en effet, transmettre les dossiers au procureur de la République qui mènera une enquête afin de déterminer s’il s’agit d’un véritable mariage ou si au contraire, le mariage n’est conclu que pour obtenir une régularisation. Ainsi, le Parquet décidera soit d’accepter par un avis favorable la célébration du mariage , soit d’émettre une opposition au mariage, et dans ce cas-là, il faudra saisir l’avocat pour qu’il mette en place une mesure de main-levée au tribunal judiciaire. On note que le procureur pourrait repousser le délai de la célébration du mariage le temps de mener son enquête.

Notons que le mariage blanc ou gris constitue un délit, puni pénalement par les articles L. 823-11 et 12 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : « Le fait de contracter un mariage ou de reconnaître un enfant aux seules fins d’obtenir, ou de faire obtenir, un titre de séjour ou le bénéfice d’une protection contre l’éloignement, ou aux seules fins d’acquérir, ou de faire acquérir la nationalité française, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Ces peines sont également encourues lorsque l’étranger qui a contracté un mariage a dissimulé ses intentions à son conjoint ».

Il est conseillé de faire appel à un avocat pour éviter tous risques d’annulation du mariage par l’administration. 

Les conséquences du mariage sur le séjour et sur la nationalité d’un ressortissant étranger

Le mariage avec un ressortissant français

Le mariage avec un ressortissant français peut permettre la délivrance d’un titre de séjour et même l’acquisition de la nationalité française.

  • La délivrance du titre de séjour 

Pour l’acquisition d’un titre de séjour «  vie privée et familiale » : la loi prévoit que le visa de long séjour peut être délivré aux conjoints de Français en situation irrégulière sur place par la préfecture. 

Cependant, tous les étrangers mariés à des ressortissants français ne peuvent pas obtenir ce visa sur place : sa délivrance exige que trois conditions cumulatives soient remplies :

  • Vous devez être entré régulièrement en France : cela implique que vous soyez en mesure de produire l’original du tampon d’entrée sur le territoire français;
  • Votre mariage doit avoir été célébré en France. 
  • Vous devez justifier de plus de six mois de vie commune avec votre conjoint : pour justifier de votre vie commune, la préfecture vous réclamera au moins deux justificatifs de domicile établis à votre nom et à celui de votre conjoint pour les six derniers mois (par exemple, factures d’électricité et quittances de loyer). La date de départ de la vie commune peut être antérieure au mariage (si vous avez vécu en concubinage antérieurement à votre mariage). Si l’une de ces trois conditions n’est pas remplie, vous ne pourrez pas obtenir le visa de long séjour sur place : vous devrez retourner dans votre pays d’origine pour l’obtenir.
  • La délivrance d’une carte de résident 

Après 3 ans d’union avec un Français (1 an pour les ressortissants algériens et tunisiens), une carte de résident est délivrée à l’époux étranger initialement sans papier. Cette carte a une validité de 10 ans et est délivrée sur demande à la Préfecture, sur justification d’une communauté de vie réelle, effective et continue.

La préfecture ne délivre pas automatiquement la carte de résident (sauf pour les ressortissants algériens et tunisiens) même si le conjoint de français remplit les conditions exigées par la loi : il faut penser à en faire la demande deux mois avant l’expiration du titre de séjour.

  • L’obtention de la nationalité française 

L’obtention de la nationalité française peut se faire après 4 ans de mariage, sur demande auprès de la Préfecture. 

Le mariage avec un ressortissant étranger

Le ressortissant étranger résidant régulièrement en France doit déposer une demande de regroupement familial auprès de l’OFII pour l’introduction de son conjoint résidant dans le pays d’origine. Exceptionnellement, une admission sur place peut être envisagée. 

Pour en savoir plus : voir https://www.equilex-france.com/depot-dossier-regularisation-sejour/  

En résumé, le mariage entre un titulaire de carte de séjour, un citoyen français et une personne en situation irrégulière est possible en France, mais cela peut avoir des implications sur la situation de l’étranger en situation irrégulière. Il est fortement recommandé de consulter un avocat pour obtenir des conseils juridiques précis et adaptés à votre situation individuelle. 

La plateforme Equilex-France vous aide à trouver le bon avocat.

Article juridique – Droit des étrangers – admission exceptionnelle de séjour

Par Equilex France, votre plateforme de mise en relation rapide avec des avocats spécialisés.

L’admission exceptionnelle au séjour est une procédure particulière de régularisation qui permet à un étranger non européen, vivant irrégulièrement en France, d’obtenir un titre de séjour vie privée et familiale, salarié, travailleur temporaire ou pour un motif  exceptionnel.

Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) prévoit l’admission exceptionnelle au séjour. C’est l’article L 435-1 du CESEDA, dans son alinéa premier qui pose le principe « L’étranger dont l’admission au séjour répond à des considérations humanitaires ou se justifie au regard des motifs exceptionnels qu’il fait valoir, peut se voir délivrer une carte de séjour temporaire portant la mention salarié, travailleur temporaire ou vie privée et familiale, sans que soit opposable la condition prévue à l’article L. 412-1. »

A cela s’ajoute l’article L313-14 du CESEDA selon lequel « La carte de séjour temporaire mentionnée à l’article L. 313-11 ou la carte de séjour temporaire mentionnée aux alinéas 1 et 2 de l’article L. 313-10 peut être délivrée, sauf si sa présence constitue une menace pour l’ordre public, à l’étranger ne vivant pas en état de polygamie, dont l’admission au séjour répond à des considérations humanitaires ou se justifie au regard des motifs exceptionnels qu’il fait valoir, sans que soit opposable la condition prévue à l’article L. 313-2.

L’autorité administrative est tenue de soumettre pour avis à la commission mentionnée à l’article L. 312-1 la demande d’admission exceptionnelle au séjour formée par l’étranger qui justifie ,par tout moyen,  résider en France habituellement depuis plus de dix ans.

Un décret en Conseil d’Etat définit les modalités d’application du présent article. »

La circulaire du 28 novembre 2012, dite circulaire Valls, définit les conditions d’examen des demandes d’admission au séjour déposées par des ressortissants étrangers en situation irrégulière dans le cadre des dispositions du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).

La circulaire citée ci-dessus a pour objet de rappeler et de préciser les critères permettant d’apprécier une demande d’admission au séjour des ressortissants étrangers en situation irrégulière en vue de leur délivrer un titre de séjour portant la mention vie privée et familiale ou salarié. Elle donne des indications aux préfectures pour étudier les demandes de régularisation. Sa délivrance n’est pas de plein droit, mais subordonnée au pouvoir d’appréciation du préfet. Elle implique une bonne capacité d’insertion dans la société française dont la maîtrise à l’orale de la langue française.

Cette démarche nécessite une connaissance approfondie des textes législatifs, des accords bilatéraux et des conventions internationales, ainsi que des pratiques administratives.

Vous êtes étranger et souhaitez obtenir vos papiers ? Cet article est fait pour vous. La plateforme Aide Justice vous accompagne dans le cadre de l’admission exceptionnelle au séjour et vous aide à sécuriser votre demande de régularisation.

Les voies et procédures

Il existe de nombreuses situations personnelles justifiant l’admission exceptionnelle au séjour.

L’admission exceptionnelle au titre de vie privée et familiale

Pour obtenir une carte de séjour vie privée et familiale au titre d’une admission exceptionnelle au séjour, vous devez pouvoir justifier l’un des motifs suivants :

  • Les parents d’enfants scolarisés

Lorsqu’un ou plusieurs de leurs enfants sont scolarisés « la circonstance que les deux parents se trouvent en situation irrégulière peut ne pas faire obstacle à leur admission au séjour ». La circulaire convient pour apprécier une demande émanant d’un ou des parents d’un enfant scolarisé en France, de prendre en considération les critères cumulatifs suivants : « une vie familiale caractérisée par une installation durable du demandeur sur le territoire français, qui ne pourra être qu’exceptionnellement inférieure à cinq ans ; une scolarisation en cours à la date du dépôt de la demande d’admission au séjour d’au moins un des enfants depuis au moins trois ans, y compris en école maternelle. »

  • Les conjoints d’étrangers en situation régulière

La circulaire indique, de manière indicative, qu’une durée de cinq ans de présence en France et une durée de 18 mois de vie commune du couple peuvent constituer des critères d’appréciation pertinents.

  • Les mineurs devenus majeurs

Pour les mineurs devenus majeurs, la circulaire leur propose une porte de sortie en invitant les préfets à veiller « à procéder à un examen particulièrement attentif, dans le cadre des dispositions de l’article L.313-11 7° du CESEDA, s’agissant des étrangers entrés mineurs en France pour rejoindre leur famille proche et qui, une fois parvenus à leur majorité, sont exclus de tout droit au séjour. »

Le jeune majeur doit pouvoir justifier, d’une part, d’au moins deux ans de présence en France à la date de son dix-huitième anniversaire (à partir de 16 ans) et, d’autre part, d’un parcours scolaire assidu et sérieux.

NB : Les ressortissants algériens ne sont pas soumis aux mêmes conditions, car l’obtention du titre de séjour « vie privée et familiale » est automatique après 10 années de résidence en France. La durée de résidence demandée pour les étudiants algériens est de 15 ans.

La procédure à suivre :

Pour demander une carte de séjour vie privée et familiale au titre de l’admission exceptionnelle au séjour, vous devez vous adresser à la préfecture ou sous-préfecture de votre domicile.

L’admission exceptionnelle au séjour est une procédure de régularisation au cas par cas. C’est au préfet qu’il revient d’accepter ou non votre demande en fonction de votre situation et des raisons invoquées et après avis de la Commission du titre de séjour.

L’admission exceptionnelle au séjour permet de travailler en tant que salarié ou non. Il n’est donc pas utile de demander une autorisation de travail en parallèle.

L’admission exceptionnelle au séjour par le travail

L’admission exceptionnelle au séjour des étrangers par le travail permet à un travailleur étranger en situation irrégulière d’obtenir une carte de séjour de travailleur temporaire.

En application des dispositions du CESEDA, les demandes d’admission exceptionnelle au séjour au titre du travail seront favorablement appréciées, dès lors que l’étranger justifie :

  • Être titulaire d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche ;
  • Vivre en France depuis au moins 5 ans, sauf exception ;
  • Avoir travaillé au moins 8 mois au cours des deux dernières années ;
  • Parler le français.

La démarche se fait en ligne sur le site : https://administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr/particuliers/#/

Le dossier de demande sera examiné par la DREETS (Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités). Cette dernière examine les dossiers de demande suivant les cinq critères de la liste suivante :

  • L’adéquation entre les qualifications/l’expérience du demandeur et la nature de l’emploi ;
  • Le respect du droit du travail et social par l’employeur ;
  • Le respect des règles d’exercice pour les professions réglementées ;
  • Les conditions d’emploi du demandeur : les CDI sont privilégiés aux CDD ;
  • Le salaire du demandeur qui doit respecter la législation française (SMIC).
  • Si le préfet accepte votre demande, vous recevrez une carte de séjour « salarié » ou « travailleur temporaire » pour une durée d’un an.

S’agissant de l’admission exceptionnelle au séjour par le travail pour un algérien, celui-ci doit demander un certificat de résidence. Ce certificat permettra à la personne algérienne de séjourner en France plus de 3 mois.

Les démarches à effectuer :

Pour faire votre demande d’admission exceptionnelle au séjour par le travail, plusieurs démarches sont à effectuer, notamment :

  • Compléter le formulaire Cerfa n°15186 (formulaire d’admission exceptionnelle au séjour par le travail) ;
  • Compléter des informations s’agissant du poste que vous occupez ;
  • Compléter des informations s’agissant de l’employeur.

La demande (formulaire Cerfa, ainsi que les pièces justificatives) est effectuée auprès de la préfecture ou une sous-préfecture de votre lieu de résidence.

Une fois votre demande d’admission exceptionnelle au séjour par le travail déposé, plusieurs critères sont pris en compte dans le cadre de l’examen de votre dossier.

Ces critères reposent notamment sur votre situation professionnelle en France :

  • Le respect des obligations légales de l’employeur ;
  • S’il s’agit d’une profession réglementée, l’employeur doit respecter les règles de son exercice ;
  • Le salaire mensuel doit être au moins égal au Smic (1554,58€ brut) ou au salaire de référence présent dans la convention collective.

Sachez qu’il existe deux cas de figures à l’acceptation de votre dossier :

  • Vous avez un CDD : vous obtiendrez alors une carte de séjour « travailleur temporaire ». Ce titre de séjour sera valable uniquement pour la durée de votre contrat de travail ;
  • Vous avez un CDI, vous recevrez alors une carte de séjour « salarié » qui sera valable pour 1 an et qui sera renouvelable.

L’admission exceptionnelle au séjour : les situations particulières

Dans des situations particulières, les règles et conditions de l’admission exceptionnelle au séjour peuvent varier en fonction des situations suivantes :

  • Le motif humanitaire : tel est le cas si l’un de vos enfants est handicapé ;
  • Un motif exceptionnel : par exemple, vous avez un talent particulier et avez rendu un service à la France.

La procédure d’admission exceptionnelle au séjour est une procédure dérogatoire. Pour pouvoir demander l’admission exceptionnelle au séjour, vous devez être en situation irrégulière sur le sol français depuis au moins 10 ans.

 

Vos droits et le délai du traitement

Quel délai pour l’admission exceptionnelle au séjour ?

Le délai de traitement de la demande d’admission exceptionnelle au séjour est en général de 4 mois. Toutefois, ce délai peut être plus court ou plus long. Concernant l’admission exceptionnelle au séjour, en elle-même, elle présente une validité de 1 an. Un renouvellement est possible.

Que faire en cas de refus d’admission exceptionnelle au séjour ?

Le préfet peut refuser l’admission exceptionnelle de séjour d’un étranger et cela même de façon discrétionnaire. La demande au séjour exceptionnel vous sera automatiquement refusée si vous représentez une menace à l’ordre public ou bien si vous vivez en situation de polygamie sur le territoire français.

Cependant, un recours est toujours possible. Ce peut être un recours gracieux ou hiérarchique, en cas de rejet du recours gracieux ou hiérarchique. Un recours contentieux est également possible devant le tribunal administratif compétent.

 

Pour conclure, il est possible de faire la demande d’une carte de séjour par une procédure d’admission exceptionnelle au séjour. Toutefois, cette procédure étant fortement réglementée, il est nécessaire de respecter les conditions obligatoires pour être régularisé.

Être accompagné par un avocat pourrait être particulièrement intéressant pour vous. D’abord, l’avocat vérifie que vous pouvez obtenir une carte de séjour au titre de l’admission exceptionnelle au séjour. Il s’assure, ensuite, que le dossier est complet, puis il constitue le dossier pour faciliter le travail de l’agent de la préfecture. Il vous accompagne lors du dépôt de dossier. Il explique à l’agent de la préfecture votre situation et lui remet un courrier argumenté sur le plan juridique qui explique les motifs pour lesquels vous pouvez obtenir le titre de séjour demandé. Et enfin, pour augmenter vos chances de succès dans le cadre d’une procédure judiciaire, le recours à un avocat peut être judicieux.

Notre plateforme Equilex France vous facilite une mise en relation gratuite avec des avocats compétents en obtention de titre de séjour. Nous vous garantissons, de par notre expérience, un service juridique de qualité, une disponibilité impeccable et des honoraires transparents. N’hésitez pas à prendre rendez-vous sur notre site https://www.equilex-france.com/ ou nous appeler au 01 75 43 42 46.

Contactez-nous, nous sommes là pour vous aider !

 

La régularisation, c’est l’acte par lequel un préfet délivre un titre de séjour à un étranger en situation irrégulière. En France, les régularisations des sans-papiers sont conditionnées par plusieurs éléments. Selon votre situation privée et/ou professionnelle, l’administration française peut vous accorder un titre de séjour. Sachant que chaque demande de régularisation est différente d’une autre en fonction du profil des demandeurs, cette procédure nécessite l’assistance d’un avocat.

Il n’existe pas de solution toute faite à chaque demande de régularisation. Ce guide de la plateforme Aide Justice vous permet de savoir quel type de démarche entamée en fonction de votre situation actuelle pour être régularisé.

 

La régularisation d’un sans papier par voie d’asile

L’asile est la protection accordée par un État à un étranger qui est ou risque d’être persécuté dans son pays. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) est seul compétent pour accorder ces statuts en France.

Pour cela, la préfecture remet un formulaire de demande d’asile : le demandeur devra l’envoyer, signé et sous pli fermé sous 21 jours à l’OFPRA. Une attestation de demandeur d’asile sera remise à la personne concernée en attendant la décision de l’Ofpra.

Régularisation d’un parent d’enfant français

Les parents d’enfants français qui remplissent les conditions légales peuvent être munis de plein droit d’une carte de séjour temporaire. Une carte de résident peut leur être délivrée. Pour cela :

La résidence de l’enfant mineur en France doit être stable et durable.

Il n’est pas exigé que l’entrée sur le territoire du parent étranger soit régulière.

Ces conditions doivent permettre à l’autorité préfectorale de s’assurer que la demande ne s’inscrit pas dans le cadre d’une reconnaissance frauduleuse de filiation.

 

La régularisation d’un sans papier par le mariage

S’unir légalement avec une personne en France peut contribuer à la régularisation d’un sans-papier. En effet, l’article 12 de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et du citoyen ne permet pas à l’administration française de refuser un mariage, et ce, peu importe leur situation administrative car elle dispose qu’ « à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l’exercice de ce droit ».. Pour bénéficier d’un titre de séjour par voie de mariage, le conjoint sans-papier doit se marier avec une personne ayant un des statuts de cette liste : de nationalité française ; disposant d’une carte de séjour.

La démarche à suivre est identique que pour un mariage civil : passeport, permis de conduire ou carte d’identité ; facture (EDF, Internet…) ; un certificat de notaire en cas de contrat de mariage ; une attestation de consentement (si une personne du couple est mineure).

La régularisation d’un sans papier par le travail

La circulaire Valls du 28 novembre 2012 permet à un sans-papier de se voir régulariser par son travail sous certaines conditions. Pour pouvoir faire cette demande de régularisation, plusieurs conditions doivent être remplies. L’étranger doit

Avoir un contrat de travail ou une promesse d’embauche.

Justifier d’une ancienneté de séjour en France de 5 ans minimum.

Justifier d’une ancienneté de travail de 8 mois sur les deux dernières années ou de 30 mois sur les 5 dernières années

Dans certains cas, si vous séjournez depuis 3 ans en France, vous pouvez aussi demander un titre si vous prouvez avoir travaillé 24 mois, dont 8 dans les 12 derniers mois.

La régularisation par maladie

Depuis 1998, il existe en France une voie de régularisation pour les personnes gravement malades qui ne peuvent se faire soigner dans leur pays d’origine. Par ce dispositif quasi unique au monde, l’étranger peut se voir reconnaître, théoriquement de plein droit, un statut par l’Etat du fait de sa maladie. Dans ce cas, Vous pouvez obtenir une carte de séjour temporaire vie privée et familiale pour soins si vous remplissez l’ensemble des conditions suivantes :

  • Vous êtes étranger sauf citoyen d’un pays européen
  • Vous résidez habituellement en France
  • Votre état nécessite une prise en charge médicale sans laquelle votre santé deviendrait critique
  • Vous ne pouvez pas avoir accès au traitement adapté dans votre pays d’origine
  • Vous ne représentez pas une menace pour l’ordre public

La régularisation par la vie privée et familiale

La régularisation par la vie privée et familiale est la seconde possibilité après le travail pour qu’une personne étrangère puisse solliciter un titre de séjour directement en France sans passer par la case du retour dans le pays d’origine et la délivrance du visa de long séjour.

La première possibilité de régularisation par la vie privée et familiale est celle qui permet aux parents d’un enfant étranger scolarisé depuis trois années de solliciter leur admission au séjour.

La seconde option à envisager pour la régularisation par la vie privée et familiale est celle d’une relation de longue durée entre deux étrangers. La procédure classique est évidemment celle du regroupement familial à solliciter lorsque l’étranger qui ne dispose pas d’un droit au séjour souhaite rejoindre son conjoint. Toutefois, il existe cette possibilité de solliciter auprès de la Préfecture un titre de séjour de manière exceptionnelle si la vie commune entre les deux étrangers est suffisamment probante.

La dernière solution concerne uniquement l’étranger qui vit en France depuis une très longue période de temps. Cette période de temps importante lui permettra d’affirmer qu’il a déplacé le centre de sa vie privée et familiale en France et non plus dans son pays d’origine.

Alors, si vous habitez en France depuis un certain moment ou vous venez à peine d’immigrer ? La loi française vous oblige à régulariser votre situation en obtenant un titre de séjour. Faites-vous accompagner par un avocat spécialisé en droit des étrangers pour ces types de procédures.

La plateforme Equilex France peut vous accompagner dans cette démarche afin d’obtenir votre titre de séjour. Nous sommes à Paris, le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi (9.00 – 20.00).

Vous pouvez nous joindre par mail contact@equilex-france.com ou par téléphone 01 75 43 42 46

Un travailleur étranger en situation irrégulière sur le territoire français peut obtenir l’admission exceptionnelle au séjour, une carte de séjour salarié ou travailleur temporaire. Cette possibilité est ouverte par l’article L313-14 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). Elle a notamment lieu lorsque l’employeur décide d’embaucher une personne étrangère sans papiers. À cela s’ajoute la circulaire Valls du 28 novembre 2012 permettant à un sans-papier de se voir régularisé par son travail sous certaines conditions. De manière générale, elle s’adresse aux sans-papiers en fonction de leur durée de présence sur le territoire Français.

Si vous souhaitez une régularisation par le travail, nous pouvons vous accompagner pour ce type de procédure.

CONDITIONS À REMPLIR :

Pour pouvoir faire une demande de régularisation par le travail, plusieurs conditions doivent être remplies. L’étranger doit :

  • Avoir un contrat de travail ou une promesse d’embauche ;
  • Justifier d’une ancienneté de séjour en France de 5 ans minimum ;
  • Justifier d’une ancienneté de travail de 8 mois sur les 2 dernières années ou de 30 mois sur les 5 dernières années.

Dans certains cas, si vous séjournez depuis 3 ans en France, vous pouvez aussi demander un titre si vous prouvez avoir travaillé 24 mois, dont 8 dans les 12 derniers mois.

  • Parler la langue française.
  • Ne représenter ni une menace pour l’ordre public, ni vivre en situation de polygamie en France.

PROCÉDURE À SUIVRE

Parmi les justificatifs à regrouper, un visa n’est pas exigé mais une copie intégrale d’acte de naissance (sauf si vous avez déjà une carte de séjour) comportant les mentions les plus récentes ; un passeport (pages concernant l’état civil, les dates de validité, les cachets d’entrée et les visas), sinon, d’autres justificatifs (par exemple : attestation consulaire, carte d’identité, carte consulaire), un justificatif de domicile datant de moins de 6 mois et trois photos. Si la demande est faite en ligne : indiquez le code de la e-photo (fourni par le photographe ou la cabine agréée sur la planche photo), un certificat médical délivré par l’OFII (à remettre au moment de la remise du titre).

La première étape consiste pour l’employé en situation irrégulière à télécharger le Cerfa n° 15186*01 sur le site du Service public https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18894 ou l’obtenir directement au niveau d’une préfecture.

Ce formulaire doit ensuite être complété, daté et signé par l’employeur, précisant la liste des documents justificatifs à joindre dans le dossier (fiche de paie, promesse d’embauche, ancienneté de séjour…).

SUITE DONNÉES À L’EXAMEN DU DOSSIER

Après la constitution du dossier, l’employé en situation irrégulière doit en faire le dépôt auprès de la préfecture de son lieu de domicile. La préfecture examine le dossier et vérifie la réalité du contrat de travail ou de la promesse d’embauche en partenariat avec la Direccte (service de la main-d’œuvre étrangère).

La Direccte, dans son examen des contrats et des promesses d’embauche, examine plusieurs critères :

. Que les qualifications et l’expérience professionnelle de l’étranger sont en adéquation avec le poste ;

  • Que l’employeur respecte le droit du travail et le droit social ;
  • Que l’employeur respecte les conditions d’exercice des professions réglementées ;
  • Que les conditions d’emploi sont satisfaisantes ;
  • Que les conditions et le montant de la rémunération respectent la législation du travail (le salaire doit être égal au minimum au SMIC mensuel).

Le contrat de travail ou la promesse d’embauche doit correspondre à un contrat de longue durée. Ils doivent révéler un véritable engagement de la part de l’employeur. Les CDD de moins de 6 mois sont a priori à exclure, même s’il existe des exceptions.

Si la Direccte valide le dossier de demande de régularisation par le travail, la préfecture délivre au travailleur étranger un titre de séjour. Il s’agit, soit d’une carte de séjour temporaire « salarié » valide un an (pour les contrats supérieurs à 12 mois et les CDI), soit d’une carte de séjour « travailleur temporaire » (pour les contrats de moins de 12 mois.

Si la préfecture n’a pas répondu au bout de 4 mois, il s’agit d’un refus implicite. Vous pouvez alors former dans un délai de 2 mois à compter de ce refus un recours administratif (recours gracieux devant le préfet et/ou recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur) ou un recours contentieux devant le tribunal administratif.

Nos conseils

Les régularisations des sans-papiers en France sont conditionnées par plusieurs critères. Selon votre situation professionnelle, l’administration française peut vous refuser la délivrance d’un titre de séjour. Alors, pour augmenter les chances que votre demande de régularisation par le travail aboutisse, il est fortement conseillé de constituer un dossier de demande solide.

Notre plateforme Equilex France vous facilite la mise en relation gratuite avec des experts spécialisés en matière de régularisation de séjour, des avocats qui vous assistent (préparation du dossier, déplacement en préfecture) dans vos démarches tendant à la régularisation de votre situation administrative sur le territoire français sur la base d’un contrat de travail et/ou d’une promesse d’embauche.

Actualité juridique – Droit des étrangers – Immigration : le nouveau projet de loi promu par Darmanin (ministre de l’intérieur français)

Par Equilex France, votre plateforme de mise en relation rapide avec des avocats spécialisés.

L’affaire Lola (12 ans), la jeune fille tuée par une ressortissante algérienne sans papiers, a remis la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF) au centre du débat.

Les ministres de l’intérieur français Gérald Darmanin et du travail Olivier Dussopt présentent les grandes lignes de leur projet de loi sur l’asile et l’immigration dans un entretien au journal Le Monde.  Un texte qui introduit de nouvelles mesures fortes : expulsions, régularisations et asile qui sont les principaux axes de la loi.

Renforcement des procédures d’expulsion

Cette loi vise à « simplifier le contentieux relatif aux étrangers », qui engorge les tribunaux administratifs, en passant de douze recours possibles contre les expulsions à trois : deux procédures urgentes et une procédure ordinaire. Le texte prévoit également, en cas de menace grave à l’ordre public, de lever les protections contre l’expulsion dont bénéficient certains immigrés, notamment ceux arrivés en France avant 13 ans, ceux y résidant depuis plus de 10 ans et les étrangers mariés à des Français depuis plus de trois ans.

Ce projet prévoit d’inscrire toutes les OQTF au fichier des personnes recherchées, le FPR pour pouvoir constater que la personne repart et ainsi compter tous les départs d’étrangers.

« Nous prévoyons d’expulser les personnes qui ne respectent pas notre droit », a souligné le ministre de l’Intérieur, faisant référence aux personnes qui sont en situation irrégulière et qui ne travaillent pas ou qui ont un casier judiciaire ou une OQTF.

 

Faciliter la régularisation des travailleurs immigrés

La loi Darmanin veut permettre aux travailleurs sans-papiers déjà sur le territoire d’obtenir un titre de séjour « spécifique » quand ils répondent aux besoins de métiers en tension. Selon le document, le gouvernement veut y intégrer des secteurs tels que la restauration, la petite enfance, le bâtiment et les travaux publics (BTP) et l’agriculture. « Des milieux qui recourent trop souvent à l’emploi clandestin ». Ces dispositions s’accompagnent d’une lutte renforcée contre le travail illégal, par des amendes dissuasives et appliquées pour les employeurs. Mais aussi de permettre aux travailleurs de changer d’employeur sans passer par une nouvelle procédure d’autorisation de travail, actuellement à la main des employeurs.

Gérald Darmanin a expliqué qu’un titre de séjour renouvelable de 12 mois leur serait accordé et que ce titre ne permettrait pas de faire valoir un droit de regroupement familial, qui requiert un titre de séjour d’une durée minimale de 18 mois.

Durcissement sur l’asile

Ce projet prévoit une réforme structurelle à tous les stades de la demande d’asile avec un double objectif : accélérer les procédures et parvenir à expulser plus rapidement.

L’une des mesures phares du texte vise à délivrer une OQTF aux demandeurs d’asile dès le prononcé de la décision de rejet de l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, sans attendre un éventuel recours. En cas d’appel suspensif, l’OQTF sera prise immédiatement, mais son exécution sera reportée à la date de la décision de la CNDA, la Cour nationale du droit d’asile qui statue en appel, précise le document émanant des ministères de l’Intérieur et du Travail.

Le projet de loi prévoit d’élargir le recours à un juge unique à la CNDA, qui statue essentiellement de façon collégiale, ainsi que la territorialisation de cette juridiction (actuellement basée en région parisienne) au sein de cours administratives d’appel en régions. Toujours dans une logique d’accélération des procédures, des espaces France Asile seront créés, avec la présence d’agents de l’OFPRA aux côtés de ceux de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) et des préfectures. Cela doit permettre « de gagner un mois sur les délais d’introduction de la demande ».

La langue française, condition d’intégration

Le ministre à travers cette loi veut conditionner la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle à la maîtrise d’un niveau minimal de français, selon le projet de texte qui acte que « 25% des étrangers » engagés dans cet apprentissage n’atteignent pas le niveau requis a commenté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur franceinfo, confirmant le souhait de l’exécutif d’établir « des critères » de régularisation ». C’est à la fois mieux intégré et mieux expulsé », a-t-il déclaré.

 

Des critiques formulés

Le projet de loi sur l’immigration entre dans une phase de concertations entre le gouvernement, les ONG et les autorités indépendantes. Celles-ci s’avèrent très critiques sur ce texte, jugé trop sévère. Le directeur général de l’ONG européenne Singa, spécialisée dans l’intégration des personnes réfugiées et migrantes par l’entrepreneuriat, Benoît Hamon, déclare sur franceinfo que ce projet a une conception très utilitariste et assez déshumanisante de l’immigration.

Pour Pierre Henry, président de France fraternités : « La recherche d’équilibre présentée va être très complexe à mettre en place et la marge de manœuvre est extrêmement réduite pour faire bouger des lignes très sécuritaires ».

Le contenu du texte doit être débattu début 2023.

Article juridique – Droit des étrangers – un étranger qui souhaite faire venir sa famille ou le cas d’un français qui souhaite faire venir son épouse et/ou ses enfants.

Par Equilex France, votre plateforme de mise en relation rapide avec des avocats spécialisés.

Il n’est facile pour personne d’être séparé de ses proches ; c’est pourquoi un ressortissant étranger régulièrement installé en France peut être rejoint par son époux et ses enfants. C’est ce qu’on appelle la procédure de regroupement familial : c’est une procédure par laquelle, un étranger non européen et résident sur le territoire français peut être rejoint par des membres de sa famille proche. Elle est consacrée par la constitution et par des textes internationaux. En effet, l’alinéa 10 du préambule de la constitution de 1946 prévoit que “ La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement ”.

Gérée par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), cette procédure exige, pour le ressortissant étranger résidant en France de remplir un certain nombre de critères afin qu’il puisse accueillir dignement sa famille.

Vous avez décidé d’entamer une procédure de regroupement familial ? Découvrez notre mode d’emploi pour connaître la procédure à suivre.

LES CRITÈRES À REMPLIR

L’étranger qui se trouve en France et sa famille le rejoignant doivent remplir certaines conditions définies par les articles. L.411-1 à L.411-7 du CESEDA. Ces conditions sont de deux ordres et tiennent d’une part à la personne de l’étranger demandeur, et d’autre part à celle des étrangers qui souhaitent rejoindre leur parent en France.

Pour le demandeur

Le demandeur étranger initiateur de la demande de regroupement doit respecter les conditions suivantes :

  • Un séjour régulier

L’étranger qui demande à effectuer un regroupement familial doit résider régulièrement en France. Au moment de la demande, l’étranger doit être titulaire soit d’une carte de résident (certificat de résidence de dix ans pour les algériens), soit d’une carte de séjour temporaire, portant la mention salarié, commerçant, étudiant, vie privée et familiale, etc. (certificat de résidence d’un an pour les algériens).

  • Ancienneté du séjour

La réforme du 24 juillet 2006, impose un délai de séjour en France de 18 mois avant de prétendre à une mesure de regroupement familial. Ce délai est réduit à un an pour les ressortissants algériens, conformément à l’article 4 de l’accord franco algérien du 27 décembre 1968.

  • Justifier des ressources suffisantes et un logement adéquat

L’étranger doit justifier de ressources stables et suffisantes pour assurer l’accueil de sa famille dans de bonnes conditions. Mais aussi doit pouvoir justifier d’un logement normal. Le logement dans lequel le demandeur se propose d’accueillir sa famille doit remplir des conditions de superficie et d’habitabilité. Elles tiennent aussi au titre d’occupation dont dispose l’étranger qui l’occupe (art.411-5 CESEDA).

  • La connaissance de la langue française et des principes de la république

Pour solliciter le regroupement familial, le demandeur doit se conformer aux « principes fondamentaux reconnus par la république ». Cette exigence a été introduite dans l’article 45 de la loi du 24 juillet 2006. Une circulaire du ministre de l’intérieur datée du 27 décembre 2006 énumère quelques-uns de ces principes : monogamie, égalité des sexes, respect des différences ethniques et religieuses, laïcité, respect de l’intégrité physique des enfants et adolescents

Pour la famille arrivante

Pour que le regroupement familial soit faisable, le conjoint et les enfants du demandeur doivent également répondre à quelques critères suivants :

●      Résider hors France

L’obligation pour les membres de famille d’être hors de France au moment de la demande de regroupement familial est prévue à l’article L. 411-6, 3o du CESEDA qui mentionne explicitement que le regroupement familial peut être refusé si les membres de la famille résident sur le territoire français. Cette exigence traduit la volonté du législateur d’empêcher le détournement de la procédure du regroupement familial.

●      Passer une visite médicale

Cet examen a pour but de vérifier que l’étranger ne souffre pas d’une des maladies visées au titre V du règlement sanitaire international (peste, choléra, fièvre jaune), ou de tuberculose en phase évolutive, de toxicomanie ou encore de troubles mentaux qui seraient de nature à troubler l’ordre public ou à compromettre la sécurité des personnes.

Il est à préciser que l’examen médical est conçu à titre préventif, ce qui signifie que si l’étranger est atteint de l’une des maladies visées par le contrôle, n’entraîne pas nécessairement l’annulation du regroupement familial, mais oblige l’étranger à se soigner une fois sur le territoire arrivé en France.

●      L’absence de risque de trouble à l’ordre public

La présence de l’étranger sur le territoire français ne doit pas constituer une menace pour l’ordre public. S’il n’existe pas de critères précis permettant d’établir l’existence d’une menace pour l’ordre public, on peut se référer aux indications données par la circulaire d’application de la loi no 93-1027 du 24 août 1993 Circ. 8 févr. 1994, NOR : INTD 9400050 C : BO min. Int. no 1/94) en matière de délivrance de titres de séjour, selon laquelle la menace pour l’ordre public « doit être appréciée au regard de l’ensemble des éléments de fait et de droit caractérisant le comportement personnel de l’étranger en cause ».

 

DEMARCHES ET PROCEDURES

Pour entamer les démarches, le demandeur du regroupement familial doit compléter le formulaire cerfa n°11436, accessible directement sur internet.

Une fois rempli, le formulaire doit être joint aux pièces justificatives de la liste ci-dessous :

Une copie du titre de séjour du demandeur ;

Une copie intégrale de l’acte de naissance du demandeur ;

Des copies intégrales de l’acte de naissance du conjoint et de chacun des enfants ;

Des justificatifs de revenus du demandeur (attestation d’activité ou contrat de travail, bulletins de paie, dernière déclaration de revenus, avis d’imposition, etc.) ;

Des justificatifs de logement (bail de location, titre de propriété, promesse de vente ou autre pièce attestant que le logement sera disponible à la date d’arrivée de la famille en France).

Par ailleurs, les documents nécessaires pour une demande de regroupement familial peuvent varier selon la situation. Afin de faciliter la procédure, il est possible de se faire accompagner par un avocat compétent en droit des étrangers. Contactez Aide Justice et bénéficiez d’une mise en relation avec des avocats.

 

LE DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE

Après la constitution du dossier, les démarches comprennent 3 étapes :

  • Le dépôt de la demande de regroupement familial

Dans un premier temps, le demandeur doit déposer la demande de regroupement familial, accompagnée des pièces justificatives, auprès de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII). Le dossier doit idéalement être envoyé en recommandé, avec accusé de réception.

Après réception du dossier, voici la liste de ce que l’OFii peut faire :

Adresser une attestation de dépôt au demandeur et en informer le préfet du département concerné si le dossier est complet ; le cas échéant, retourner le dossier au demandeur et lui demander de le compléter.

  • Les enquêtes

Une fois le dossier enregistré, l’OFII le transmet au maire de la commune de résidence du demandeur en vue d’une enquête. Celle-ci porte principalement sur les éléments de la liste suivante : les conditions de ressources de l’étranger ; la disponibilité d’un logement d’accueil pour sa famille.

La situation financière du demandeur est également vérifiée, de même que son respect des principes fondamentaux de la vie familiale en France.

L’enquête s’effectue dans les 2 mois suivant le dépôt de la demande. Si le maire ne donne aucune réponse pendant cette période, son avis est automatiquement considéré comme favorable.

  • La décision du préfet

Après avoir donné son appréciation, le maire fait part de son avis aux services de l’OFii. Ceux-ci peuvent compléter le dossier au besoin avant de le transmettre au préfet du département du domicile du demandeur.

Ainsi, il revient au préfet de prendre la décision finale et d’accorder ou non le regroupement familial.

Le demandeur doit être notifié de sa décision dans un délai maximal de 6 mois à partir de l’enregistrement du dossier.

La décision est ensuite communiquée à l’OFII qui doit la transmettre sans délai au maire et au consulat de France de la résidence de la famille à l’étranger.

Si la demande de regroupement familial est accordée, chaque membre de la famille du demandeur se voit délivrer un visa de long séjour valant titre de séjour (VLS/TS).

NB : cas d’un français qui souhaite faire venir son épouse et/ou ses enfants.

Si vous êtes étranger non européen et marié(e) avec un(e) Français(e), vous pouvez obtenir un titre de séjour, sous certaines conditions, pour vivre avec votre époux(se) en France. Pour cela, votre mariage doit avoir été célébré par un officier d’état civil français. S’il a été célébré à l’étranger, il doit avoir été transcrit impérativement sur les registres français du service central d’état civil de Nantes.

Si les conditions requises pour l’obtention de la carte de résident ne sont pas remplies en terme de durée du mariage, le conjoint étranger d’un citoyen français bénéficie de plein droit d’une carte de séjour temporaire, à condition que la communauté de vie n’ait pas cessé depuis le mariage, que le conjoint n’ait pas perdu la nationalité française

CONTESTER LA DÉCISION EN CAS DE REFUS

La décision concernant la demande de regroupement familial est prise par le préfet du département de la résidence du demandeur. La notification de cette décision doit être réalisée dans un délai de 6 mois à partir de la date du dépôt du dossier complet à l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration).

En cas de refus, la décision du préfet doit être motivée. En l’absence d’une réponse dans un délai de 6 mois, la demande est refusée. Face à un refus, le demandeur peut contester la décision grâce aux recours cités dans la liste ci-dessous :

  • Recours administratif avant toute action en justice : recours gracieux devant le préfet ou recours hiérarchique auprès du ministre de l’Intérieur.
  • Recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent, dans certains délais.

Pour cela, le demandeur dispose d’un délai de 2 mois après la notification de la décision ou à compter de la date d’expiration du délai de 6 mois sans réponse.

N’hésitez pas à vous appuyer sur une équipe d’avocats experts en droit des étrangers pour mettre toutes les chances de votre côté. Pour cela, la plateforme Equilex France vous facilite une mise en relation gratuite avec des avocats compétents dans le domaine du regroupement familial qui vous aideront dans vos démarches et prendront en charge votre dossier pour que vous puissiez accueillir aisément vos proches au titre du regroupement familial.

Établi à Paris, nous vous accueillerons du lundi au vendredi de 9h à 20h. Alors, prenez rendez-vous sur notre site https://www.equilex-france.com/ ou nous joindre au 01 75 43 42 46.

 

Article juridique – Avocat spécialisé – consultation d’un avocat

Par Equilex France, votre plateforme de mise en relation rapide avec des avocats spécialisés.

L’avocat est un professionnel, un expert juridique qui vous informe sur vos droits et devoirs. Il a la capacité de vous donner des conseils et des consultations juridiques afin de résoudre efficacement votre affaire. Étant une profession libérale, le titre d’avocat n’est décerné qu’aux personnes qualifiées, c’est-à-dire à celles qui ont rempli toutes les conditions légalement requises. D’après l’article 4 de la loi du 31 décembre 1971, les avocats disposent d’un monopole pour l’assistance juridique et pour la représentation de leurs clients devant les tribunaux. Pour cela, il vous faut d’abord une consultation. En effet, rencontrer son avocat pour la première fois peut être une source d’anxiété, d’autant plus que le problème juridique est généralement personnel. Afin d’éviter le coup de stress, voici quelques conseils pour préparer la première consultation. Comment faire pour avoir une consultation ? Quel est le prix d’une consultation avec un avocat ? Comment consulter un avocat en ligne ? Comment se déroule la première consultation ?

Comment avoir une consultation gratuite avec un avocat ?

Vous pouvez consulter gratuitement un avocat lors des permanences proposées par différents organismes et institutions :

Point-justice

Il y a des institutions publiques et des associations privées qui peuvent vous renseigner gratuitement sur vos droits et vous orienter dans vos démarches. Ces divers organismes sont regroupés sous l’appellation « Point-justice » et sont implantés dans différents lieux (centres communaux d’action sociale, Maisons France Services, établissements pénitentiaires, etc.)

Ils sont parfois ouverts à tous et parfois réservés à un certain type de public (les jeunes, les personnes hospitalisées, les détenus, etc.) Plusieurs intervenants y sont présents : avocats et autres professionnels du droit, travailleurs associatifs, conciliateurs de justice, délégués du Défenseur des droits, etc.

Des consultations gratuites d’avocats peuvent être organisées dans les mairies et dans les tribunaux.

Certaines associations de consommateurs offrent à leurs adhérents des consultations gratuites avec un avocat. Si vous êtes syndiqué, renseignez-vous auprès de votre syndicat en cas de problème lié au droit du travail. L’avocat du syndicat peut vous apporter gratuitement des conseils.

Les conseils locaux de l’ordre des avocats (les barreaux) organisent aussi des consultations gratuites d’avocats.

Consultations d’assurance

Certains contrats d’assurance prévoient les conseils gratuits d’un avocat, notamment les garanties défense-recours et protection juridique contenues dans le contrat d’assurance habitation ou d’assurance auto. Parfois, d’autres contrats d’assurance prévoient également ces consultations gratuites, par exemple le contrat Garantie accidents de la vie. En cas de litige, vous devez vérifier si un de vos contrats d’assurance peut vous permettre de bénéficier de consultations gratuites d’avocats.

Quel est le prix d’une consultation chez un avocat ?

La première consultation chez un avocat peut être gratuite ou payante, suivant les pratiques du cabinet ; elles varient considérablement selon les cabinets concernés, ainsi que des critères déterminés. En effet, chaque cabinet d’avocat a ses propres méthodes de travail, mais des principes communs trouvent à s’appliquer à tous les avocats s’agissant des conditions d’exercice de leur activité, de leur responsabilité et de leurs honoraires. Donc, la majorité des avocats facturent la première consultation ; il est recommandé de demander les honoraires pratiqués lors de la prise de rendez-vous. En règle générale, pour une consultation en cabinet d’environ 30 minutes, il faut prévoir entre 50 et 150 €. Une consultation par téléphone d’une durée d’à peu près 10 minutes coûte environ 20 €. Il est également possible d’obtenir une réponse à une question d’ordre juridique écrite à un avocat pour approximativement 15 €.

En tout état de cause, les honoraires de l’avocat sont les contreparties des services réalisés par cet homme de loi. La rémunération est fixée en accord avec le client, comme le prévoit l’article 10 de la loi n°71-1130 du 31 décembre 1971.

Comment consulter un avocat en ligne ?

La Consultation en ligne avec un avocat permet au client de poser directement une question d’ordre juridique à l’avocat. Cette consultation se fait par téléphone, par mail ou via les plateformes juridiques en ligne qui sont conçues pour assister les clients dans leurs problèmes juridiques. Un conseiller juridique est à votre disposition 7j/7 pour vous répondre et vous apporter des informations fiables, précises et claires. Un formulaire de contact est aussi à votre disposition sur le site de l’avocat en question pour formuler votre question et l’envoyer.

Que vous soyez un particulier ou une entreprise, nous vous invitons à consulter notre plateforme Equilex France afin d’obtenir une mise en relation gratuite avec des avocats spécialisés dans divers domaines.

Comment se passe une consultation avec un avocat ?

Le premier entretien avec un avocat est déterminant, car il vise à exposer le problème de manière rapide et précise. Une relation de confiance doit donc s’instaurer afin que vous puissiez travailler ensemble efficacement.

Il s’agira pour vous d’exposer clairement votre situation et votre problématique à votre avocat, en toute honnêteté. L’avocat est, en effet, soumis au secret professionnel, en vertu de sa déontologie. L’avocat doit connaître le plus d’éléments possibles sur votre dossier pour pouvoir vous conseiller et vous défendre au mieux. Il peut être utile de dresser une chronologie des événements pertinents de votre affaire et de préparer les questions sur lesquelles vous souhaitez être informé.

Il est opportun d’amener les documents à votre disposition pertinents au regard de la situation en cause et permettant de démontrer vos affirmations. Vous gagnerez un temps précieux pour la gestion de votre dossier.

Votre avocat doit vous donner certaines informations : les explications sur votre dossier et sur les différentes étapes envisageables. Pendant cet entretien, il est aussi impératif d’aborder la question des honoraires de la prestation de votre avocat. Une telle initiative évitera les mauvaises surprises au cours de votre collaboration.

Pour conclure, une fois que la nécessité de recourir à un avocat est clairement établie, il reste une question déterminante à résoudre : celle du choix de l’avocat. La plateforme Equilex intervient pour vous mettre en rapport avec des avocats spécialisés dans divers domaines juridiques.

Contactez-nous via notre plateforme https://www.equilex-france.com/.